Sous la direction de : GRAPPIN (Jean-Jacques), PONCELET (Jean-Jacques)

La définition économique du traumatisme comme effraction conduit Freud à montrer qu’un afflux excessif d’excitations – qu’il s’agisse d’un événement externe très violent ou d’une accumulation d’excitations internes – peut déborder les capacités de contenance de l’appareil psychique. Dans ce cas, cette excitation entraîne une désorganisation durable des processus secondaires et une perturbation de l’économie pulsionnelle et de la symbolisation.

Le groupe peut générer une co-excitation importante à l’origine de traumatismes. Mais dans le même temps, en raison de ses capacités de contenance et de représentation, il peut permettre de réhabiliter les processus de pare-excitation et d’élaborer les traumatismes convoqués par la mise en groupe et ceux qui ont fait effraction dans les histoires individuelles. Quelles sont les conditions nécessaire pour qu’un groupe devienne ainsi thérapeutique ?

Dans cet ouvrage, les auteurs analysent les mécanismes traumatogènes propres aux groupes et la prise en compte de leurs répercussions sur les patients et sur le thérapeute. A partir de leur expérience clinique, ils montrent en quoi les groupes thérapeutiques sont des outils de transformation des angoisses paralysantes qui attaquent les liens et les rapports aux autres.

En collaboration avec :
D. Aupetit, N. Bayle, S. Brossier, C. Chabas, J.B. Chapelier, D. Chaulet, A. Ducret, B. Duez, C. Juptner, N. Kacha, P. Perocheau, D. Roffat, D. Toubert-Duffort, L. Vaucelle

Éditeur : Erès
Collection : Groupes Thérapeutiques
Date de parution : 2017